les régimes anti ...

coucou !

en ce moment l'hyperactivité on est en plein dedans ... vu que chez killian c est très changent je me demandais si il était possible que ce soit du à son alimentation ?

du coup je me suis penchée sur les régimes alimentaires ...

J'ai lus qu il y avait un régime spécule anti-phosphate ... vous connaissez ?

Coucou,

Le seul que je connaisse et dont j'ai quand même pas mal entendu parler, c'est le régime sans gluten pour les enfants autistes. Il semblerait que ça ait des effets positifs.

Anaël est en éviction du gluten depuis qu'il a 8 mois, et bizarrement à chaque "accident" (il lui arrive de piquer un bout de pain ou de gâteau), ça se finit en crise d'hystérie, automutilation, hurlements et j'en passe, mais presque aucun signe digestif... donc je n'imagine pas une vie avec gluten pour lui... et pourtant, biologiquement parlant, les prises de sang ne détectent aucune intolérance (cependant en éviction... on ne risque pas de voir grand chose).

Donc pour reprendre les dires de la neuropédiatre d'Anaël : c'est empirique, pas scientifique, mais si ça marche, il faut foncer !

Je n'ai pas d'info sur ce régime précis, mais ça vaut le coup d'essayer.

merci auréline !

je sais pas si ca marche ou pas ... mais avant d'aborder la ritaline je me posais la question pourquoi pas essayer ????

il ne risque pas de carrences car les seules choses (interdites) sont le sucre,plat cuisinés,bonbons,chocolat et d'autres ... à la base même nous ne consommons pas vraiment ces choses j essai de faire très attention à ce que nous mangeons ...

j'ai fait le régime sans phosphate..j'avais essayé pour Théo... bon ça lui avait fait de l'effet mais pas énormément et comme c'est très très contraignant j'ai abandonné. Mais ça vaut le coup d'essayer...

par contre c'est très stricte.....pas de phosphate bien sûr..mais pas de produit laitier, et plein d'autres produits à éviter. Et si un aliment qui ne doit pas être pris et pris...ça fiche tout en bas et il faut de nouveau plusieurs jours pour retrouver un équilibre.

ça c'est le livre qu'il faut avoir pour tout piger sur la question et faire ce régime

http://www.priceminister.com/offer/buy/81183479/hafer-hertha-la-drogue-cachee-les-phosphates-alimentaires-cause-de-troubles-du-comportement-de-difficultes-scolaires-et-de-delinquance-juvenile-troisieme-edition-revue-et-augmentee-livre.html

merci isa ! j ai vus pour le livre j ai vais aller le zieuter à la frac !

je pensais déjà essayer de réduire une partie ... voir ? et continuer en fonction du résultat ...

ben le truc c'est que juste réduire une partie ne suffit souvent pas..sauf si l'enfant est particulièrement sensible à un produit en particulier..c'est le cas pour certains colorants..donc là on peut éviter les sirops, bonbons etc....

mais le régime sans phosphate doit agir sur le ph corporelle donc il faut aussi éviter les produits laitiers, les agrumes, etc etc...en gros tu dois tout faire toi même jusqu'au pain.

je lis justement un livre là-dessus en ce moment: voyage au bout de l'autisme!
en effet, régime sans gluten, sans lactose, et j'en passe... hyper complexe mais apparemment ça peut marcher pour certains enfants autistes! alors pourquoi pas...
perso j'ai pas le courage... faut dire aussi que robin n'est pas *que* autiste

Oui, c'est super contraignant...

Pour Anaël, je n'ai pas réfléchi, j'ai fait à l'instinct... c'est après que j'ai su que ça avait des impacts sur le comportement d'enfants autistes. Et puis après sont venus les interrogations sur Anaël, et des fois je me dis que mon fils est un autiste "non déclaré" car son régime sans gluten le temporise...

Comme il mange aussi des aliments "avec trace de" (car je n'ai pas le budget pour acheter du 100% certifié sans gluten), je pense que ça influe sur ses "humeurs". La neuropédiatre m'a dit de tester 10 jours sans gluten strict et de noter son comportement et ses rythmes de sommeil... mais je n'ai pas encore pu le faire, mais la conclusions sera sûrement intéressante.

bon alors ca aussi j ai pensé ... par chance j ai un cuisinier à la maison et il ne manque pas d'immagination et de volonté pour préparer des petits plats ...

Il serait ok pour m aider et trouver des idées ...

je pense que nous allons essayer .... si d'ici fin juin avant le rendez vous neuro aucun changement alors là lors de la proposition de ritaline nous n'orons peut etre pas le choix ..

je vais faire de mon mieux ... je vous dirais les changements alimentaires et vous ferais un petit bilan pour voir ........

vu que killian n a pas de diagnostique je n'ose pas m'aventurer dans le sans gluten pour le moment et j y comprends pas grand chose ... on va deja commencé avec ca ..... du moins j essai de mettre toutes les chances de son coté meme si ca peut parfois etre difficile .. c est un enfant conscient de ca maladie et qui comprend qu on on lui dit non tu peux pas tu es malade et à tout niveau alors autant utiliser cette bonne volonté qu il a !

Le sans gluten est sans risque, dans le sens ou ça ne crée aucune carence, on remplace juste des aliments par d'autres.

Après, c'est contraignant mais pas compliqué. Le gluten se trouve dans le blé, l'orge, l'avoine, le seigle (et autre).

Il n'y a pas de gluten dans le maïs, le riz, le millet, le sarrazin, le quinoa et l'amarante.

Donc en gros, pas de pain, pas de biscuits, pas de farine, pas de pâtes, pas de plats cuisinés à base d'amidon de blé ou de farine de blé, d'avoine ou d'orge, etc... Cependant, il existe des biscuits, des céréales (pour le petit déjeuner), des pâtes, des plats cuisinés, du pain sans gluten. On peut également faire des gâteaux etc en achetant de la farine de riz ou de maïs (ou de châtaigne, très bonne). Pour le goûter, Anaël mange des galettes de maïs ou de riz, ou des biscuits sans gluten. Il faut lire les étiquettes quoi. Mais si tu veux après tester le régime sans phosphate (qui a l'air bien complexe), ça peut être une bonne entrée en matière de lecture d'étiquette.

j'ai déjà commencé à faire de la lecture dans les magasins hier

j'étais surprise quand meme ...

j'ai commencé avec les yogourts nature car ca ce sera un point à travailler !!!!
on va y aller tout doux histoire de prendre l'habitude ....

j'ai pris du vinaigre de vin rouge pour la salade pour voir ce que ca change ...

je vais faire mon thé froid moi même et sirop sans sucre ...

lundi avec mon homme on va établire une liste d'aliment à cuisiner ... pour que ca change pas pour les yeux mais juste dans la bouche !

Citation :

je vais faire mon thé froid moi même et sirop sans sucre ...

il boit pas d'eau ?

Il a le régime cétogène pour l'épilepsie mais il est très contraignant :

Dossier

Le régime cétogène

Epilepsie

L’un des traitements possibles de l’épilepsie est le régime cétogène. Il s’agit d’un traite-
ment diététique utilisé en association avec des antiépileptiques pour diminuer les crises
d’épilepsie. On le prescrit dans le cas d’épilepsies pharmaco-résistantes, d’intolérance
aux antiépileptiques, ou d’aggravation importante et inexpliquée des crises d’épilepsie.
Bien qu’il s’agisse d’un « régime », il ne s’agit pas d’un traitement naturel, car le corps est
contraint de fonctionner avec d’autres sources d’énergie que les sucres : il doit impérati-
vement être prescrit par un médecin et faire l’objet d’un suivi médical et diététique.

Principe

En temps normal, notre corps utilise
l’énergie apportée par l’alimenta-
tion ; cette énergie provient essen-
tiellement des graisses (ce que l’on
appelle la voie cétogène) et des
sucres (appelée également voie
glucidique). Le corps peut stocker
du sucre (glucose) pour seulement
24 heures. Quand le stock est épui-
sé, par exemple à la suite d’un jeû-
ne, le corps commence à brûler les
graisses.

Le régime cétogène impose au
corps de fonctionner d’emblée et
majoritairement avec cette source
d’énergie inhabituelle que sont les
corps gras. En effet, ce régime ap-
porte au corps 80% de graisses, ou
lipides, et 20%, de protéines ou de
glucides. Il nécessite un calcul très
précis de chaque aliment en fonc-
tion du poids et de l’âge du patient.

Sans que l’on puisse vraiment expli-
quer pourquoi, on constate fré-
quemment une réduction des crises
d’épilepsie chez les personnes qui
suivent ce régime

Intervenants

 Les médecins

C’est le neurologue qui décide de
prescrire le régime cétogène. Il
confie au diététicien la composition
personnalisée du régime ; le diététi-
cien conseille également les pa-
tients sur les équivalences entre
lipides, protéines et glucides, aide à
compenser les carences qui appa-
raissent dans le cadre du régime,
conseille les parents dans le cas
d’écarts au régime (par exemple, si
l’enfant consomme trop de glucides)
ou de troubles liés au régime
(troubles digestifs par exemple).

 La famille : parents et patients

Les parents gèrent au quotidien les
repas de leur enfant ; ils composent
les menus, surveillent et notent ce
que consomme l’enfant, surveillent
la tolérance du régime (nausées ou
vomissements).

Le patient doit participer à l’élabora-
tion des menus, en fonction de ses
aliments favoris. La fatigue ou les
nausées doivent être surveillées car
ils sont des signes de déséquilibre.

Mise en place du régime

Le régime cétogène est mis en pla-
ce sous surveillance médicale, à
l’hôpital. Le patient débute son régi-
me par de petites doses qui vont
progressivement augmenter.

La surveillance porte sur la mise en
place de la consommation de grais-
se (cétose), le taux de glycémie, la
tolérance digestive du régime.

Le diététicien apprend au patient
et / ou à ses parents comment prati-
quer et adapter le régime.

De retour à la maison, il faut suivre
précisément le régime, et dans cer-
tains cas il se peut qu’on demande
de contrôler la présence de corps
cétoniques dans les urines avec des
bandelettes urinaires de contrôle.

Il faut compter un à deux mois de
régime pour voir s’il est utile au pa-
tient. Pendant cette période, le pa-
tient continue à prendre ses antiépi-
leptiques.

Contenu du régime

Le régime cétogène entraîne des
modifications des menus habituels ;
le repas du patient est composé de :

 Graisses diverses et protéines :
crème fraîche, beurre, huile, petit
suisse, fromage blanc, fromages
gras, charcuterie, viande, thon à
l’huile…

 Forte limitation des fruits et légu-
mes.

 Suppression des sucres : pas de
féculents (pâtes, pommes de
terre, riz, semoule, légumes
secs, pain), gâteaux, céréales,
bonbons, boissons sucrées (jus

de fruits, sodas…)

Ce régime est donc très contrai-
gnant pour le patient, notamment si
celui-ci est un enfant, puisqu’il faut
diminuer voire supprimer un grand
nombre d’aliment appréciés par les
enfants.

Intérêt du régime

Au bout de deux mois de régime, si
on observe une diminution des cri-
ses, le neurologue peut commencer
à baisser les doses d’antiépilepti-
ques. Les études pratiquées ont
permis de voir que deux tiers des
patients voyaient leurs crises dimi-
nuer ou disparaître.

Le régime est arrêté quand il n’y a
pas de diminution sensible des cri-
ses, ou quand on remarque des
signes de mauvaise tolérance du
régime. Il reste important que les
bénéfices apportés par cette prise

en charge soient supérieurs aux
contraintes, risques et effets se-
condaires.

Si le régime est efficace, on peut le
poursuivre pendant deux ans. Au
bout de cette période, on teste un
retour progressif à une alimentation
normale et on surveille ses effets
sur l’épilepsie.

Effets secondaires
et risques

Dans certains cas, on observe des
effets secondaires variables : cons-
tipation, déshydratation, calculs ré-
naux ; de rares enfants prennent du
poids de façon excessive ; on peut
aussi voir apparaître, sur la durée
du régime, une augmentation du
cholestérol et des triglycérides dans
le sang.

APB

Un régime normal est composé de
30% de graisses, 15% de protéines,
55% de sucres.
Un régime cétogène est composé de
80% de graisses, 10% de protéines,
10% de sucres. *

* Dans certains centres, une variante du régime cétogène est utilisée : il s’agit du régime modi-
fié d’Atkins qui permet plus de souplesse dans la réalisation des menus et un apport de sucre
qui peut être modifié à la hausse avec le temps selon les données cliniques.

mais c'est pour toutes les épilepsies ou seulement pour certaines ?

Alors j'ai eu la secrétaire en Neurologie, elle m'a informé que c'était vraiment pour ceux ou les médicaments ne font pas d'effet ou très peu et que c'est un peu le dernier recours car c'est un régime très dur et il doit être bien suivi et pas mal de contrôle mais je dois en parler avec le prof. à la prochaine visite et je pourrais un peu plus en dire !

Elle m'a dit aussi que c'était en effet pour certain type de crise ! Mais il faut voir avec une neurologue ! ça marche bien sur certain patient et par la suite il peuvent diminuer les médicaments et sur d'autre aucun résultat ! Si ça marche il faut environ deux ans de régime et bien sur prendre des compléments car le régime est que sur des matières grasse !

Perso pas de régime particulier ici et j'ai vu un reportage la semaine dernière ou il y a 15 jours où un gastro-entérologue disait que l'éviction totale du gluten chez une personne n'ayant pas d'intolérance était dangereuse mais bon... Il me semble évident d'être certain des bienfaits de ces évictions avant de tester tout et n'importe quoi.

Voilà je peux dire un peu plus le ce régime qui pour moi est plus un traitement qu'un régime !

Ce méthode était une des première méthode pour soigner l’épilepsie qui est tombé aux oubliettes avec la venue des médicaments !

Elle est revenu au gout du jour, mais seulement pour les épilepsies réfractaire !

Au fait ils ont constaté que lorsque des enfants épileptique était à jeun pendant plusieurs jours, l’enfant épileptique de faisaient plus ou moins de crise, ne pouvant laisser un enfants à jeun sur plusieurs jours, ils ont fait des recherches et trouvé ce régime, il faut manger cela dépend dépend des enfants 4g de graisses pour 1gr de protéines et légumes, fruits ! Du coup pour l’organisme ça devient comme un sorte de à jeun et doit aller puiser dans les graisses au lieu du sucres !

Sur certain enfants, ils ont vu diminuer les crises de 50 à 100 % ! Sur certain après le régime (qui dur si il fonctionne deux ans env.) c'est revenu et d'autre moins, de plus ils ont constatés que l'enfants était plus ouvert et présents.

Nous le commençons la semaine prochaine, début en hospitalisation une semaine au soin continu, car il faut être au début sur surveillance, pas mal de prise de sang et prise d'urine, pour trouver le bon dosage du régime, ils ont un programme excel pour nous aider au calcul !

Il faut attendre deux mois environ pour voir si ce traitement fonctionne ou pas sur l'enfant !

Attention de régime doit être absolument suivi par des médecins et nutritionniste et ils le prescrits que lorsque tout les médicaments et chirurgie n'a rien donné !

J'espère qu'il va fonctionnait pour Loanne, mais ça vaut la peine d'essayer et s'il marche c'est aussi diminution des médicaments !

A faire à suivre